Les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
J’ai plié mes débardeurs et enfilé un gros pull en laine aujourd’hui, je frissonnais. J’ai oublié des rendez-vous, acheté des yaourts à la vanille alors que je n’aime pas trop, aidé un papa américain et son fiston à trouver le RER B pour rentrer à l’hôtel à Roissy (trop cool !), marché sur des boulevards parisiens pour retrouver son souffle, ma respiration, mon rythme.
Je crois que jamais je ne me suis autant concentrée sur mon souffle sauf en dehors des zazen bien sûr. Et c’est le même effet pacifiant, unifiant, tellement simple quand on l’a trouvé.
« Notre vie intérieure ressemble à un hôpital rempli de gens très malades qui otn tous besoin d’examens cliniques objectifs et de soins dévoués. » Jesse R. Freeland